Matériel et Méthodes :
1. Approche expérimentale du problème
Six conditions ont été installées :
Au cours de tous les exercices, les auteurs ont mesuré l’activité électromyographique de surface (sEMG) des muscles suivants :
Six conditions ont été installées :
- Pronecon : Planche ventrale, les deux bras et les pieds sur le sol.
- Supinecon : Planche dorsale, les deux bras et les pieds sur le sol.
- Prone-Feetsuspension : Planche ventrale, les bras sur le sol et pieds en suspension.
- Supine-Feetsuspension : Planche dorsale, les bras sur le sol et pieds en suspension.
- Prone-Armsuspension : Planche ventrale, les bras en suspension et pieds sur le sol.
- Supine-Armsuspension : Planche dorsale, les bras en suspension et pieds sur le sol.
Au cours de tous les exercices, les auteurs ont mesuré l’activité électromyographique de surface (sEMG) des muscles suivants :
- Droit de l’abdomen (RA)
- Multifidus lombaire (LM)
- Erector spinae thoracique (TES)
- Rectus femoris (RF)
- Gluteus maximus (GM)
- Biceps femoris (BF)
Les données EMG ont été normalisées par rapport aux valeurs de la contraction volontaire maximale (MVC) avant d'être utilisées pour la comparaison entre les différentes conditions d'exercice.
2. Participants
43 sujets masculins en bonne santé (âge moyen : 21,4 ans) ont participé à cette étude. Les critères d'inclusion étaient les suivants :
- Pas d'antécédents de douleurs lombaires pendant plus de 6 semaines avant l'étude
- Pas de chirurgie ou de traumatisme de la zone abdominale/dorsale nécessitant des points de suture au cours des 12 derniers mois
- Pas de douleur lombo-pelvienne pendant un test actif d'élévation de la jambe droite
- Pas de douleur ou de gêne musculaire lors de l'exécution des exercices sélectionnés
- Avoir une expérience ou des antécédents d'entraînement avec un système de suspension
- Avoir une mesure du pli cutané abdominal inférieure à 25 mm et un taux de masse grasse inférieur à 24%
3. Procédures :
Chaque variation d’exercice était maintenue en contraction isométrique de 30 secondes et était répétée deux fois avec un intervalle de repos de 5 min. Le système de suspension utilisé était de la marque TRX.
Figure 1 à gauche : Exercices en planche ventrale a) Pronecon b) Prone-Armsuspension c) Pronefeetsuspension
Figure 2à droite : Exercices en planche dorsale a) SupineCon b) Supine-Armsuspension c) Supinefeetsuspension
Résultats :
Discussion :
Conclusion
Complexifier les exercices de planche ventrale ou de pont fessier avec un système de suspension (TRX) peut permettre d’augmenter l’activation des muscles impliqués, notamment le droit de l’abdomen, ou le biceps fémoral. Ce type d’exercice est idéal pour les athlètes afin d'améliorer les exercices de renforcement sur une base d'appui instable. L'instabilité produite par la suspension pourrait également être utilisée pour entraîner les muscles stabilisateurs du tronc, et sa spécificité pourrait imiter efficacement les contraintes de certains sports tels que la natation.
L'article
Luk,J.T.C.;Kwok,F.K.C.; Ho, I.M.K.; Wong, D.P. Acute Responses of Core Muscle Activity during Bridge Exercises on the Floor vs. the Suspension System. Int. J. Environ. Res. Public Health 2021, 18, 5908. https://doi.org/10.3390/ ijerph18115908